Les aides à la culture
Vous êtes une association ou entreprise à vocation culturelle ou artistique, vous êtes artiste du territoire ? Découvrez les dispositifs d'aide de Rennes Ville et Métropole et les …
Présentes dans toute la ville, 90 œuvres d’art sont intégrées dans notre environnement. Pourquoi sont-elles là ? Comment les choisit-on ? Pendant combien de temps sont-elles installées ?
Fiches d'informationsDroits réservés : JBG, Rennes Ville et Métropole
Pour mettre l’art à la portée de tous, soutenir la création artistique, participer au rayonnement du territoire et améliorer le cadre de vie ! Cette présence artistique exceptionnelle tient essentiellement à l’histoire de Rennes et à la politique culturelle menée depuis les années 1970. La commande publique n’en est pas la seule illustration : mise à disposition d’ateliers pour les artistes, soutien financier et en ingénierie…
Commandées « au coup de cœur » dans les années 1980, les œuvres font aujourd’hui l’objet d’appels d’offres, de jurys ou de concours, avec des sélections préalables sur esquisses et l’avis d’un comité artistique.
Dans l’idée, après en avoir discuté avec l’artiste, oui, mais c’est très rare. La Ville ou la Métropole s’engagent désormais contractuellement pour dix ans auprès de l’artiste pour le maintien de son œuvre dans l’espace public. Après, la situation est réévaluée, notamment en fonction des choix d’urbanisme. Des œuvres peuvent ainsi être déplacées (comme Le Magicien, une sculpture de Jean-Michel Sanejouand de 2005, transférée du parvis nord de la gare au jardin Saint-Georges) ou retirées. Au chapitre des démontages ou déconstructions d’œuvres, on peut néanmoins citer l’œuvre Ligne et point du jour, de François Morellet, installée en 1989 sur plusieurs immeubles aujourd’hui détruits. À noter que dans ce dernier cas, les matériaux de l’œuvre (des ardoises) ont été réutilisés, en accord avec les ayants droit de l’artiste, pour créer une œuvre hommage, l’œuvre Trait pour trait, créée en 2021 par Yann Lestrat à Villejean.
La majeure partie de l’entretien est réalisée en interne, par les services de nettoyage de la Voirie, des Jardins et du Patrimoine bâti. Mais, parfois, cela ne suffit pas et certaines œuvres sont trop détériorées : elles sont alors restaurées par des professionnels ou retirées.
En 1951, un arrêté dispose que « 1 % des sommes consacrées par l’État pour chaque construction d’établissement scolaire ou universitaire devra financer la réalisation d’une œuvre d’art contemporaine intégrée au projet architectural ». Une mesure étendue aux constructions de nombreux autres ministères dans les années 1970 et 1980, et qui s’applique à tout bâtiment construit par les collectivités dans le cadre du transfert de compétences de l’État. C’est dans ce cadre qu’a été réalisée, par exemple, l’œuvre Mobiliers, par Erwan Mevel, pour l’Antipode en 2021.
Soucieuse de mettre l’art à portée de tous et de soutenir la création artistique, Rennes Métropole a décidé de baliser la ligne b du métro de sept œuvres d’art. Une manière aussi de doter cette dernière de repères emblématiques, tout en accompagnant la transformation de la ville.
Signées Ugo Rondinone, Valentin Carron, Isabelle Cornaro et Isabelle Arthuis, Camila Oliveira Fairclough, Jean-Marie Appriou, Phillip King et Charles de Meaux, ces sept œuvres d’art se distinguent par leur diversité esthétique et par l’aspect monumental de la commande.
Conçu comme un repère et un nouveau point de vue sur la ville, le Belvédère d’Erwan et Ronan Bouroullec est posé sur la Vilaine, à la confluence avec le canal d’Ille-et-Rance, près du quai Saint-Cyr. Une œuvre en béton, laiton, acier et aluminium créée en 2020 par les designers bretons, pour concrétiser une réflexion sur l’aménagement de l’espace public et la mise en valeur du fleuve en centre-ville. Celle-ci permet de se rapprocher de l’eau et offre de nouveaux points de vue sur le paysage urbain, des tours de la cathédrale à celle de la Mabilay.
Le Belvédère des frères Bouroullec
Droits réservés : Arnaud Loubry, Ville Rennes et Métropole
Située près du 33, boulevard de la Liberté, Unité/ de, la est une sculpture murale en acier anodisé et peinture noire réalisée en 1990 par Peter Downsbrough. L’artiste américain a divisé le mot « Unité » en deux parties, en contradiction avec la propre signification du terme. L’énoncé est incomplet et sobrement typographié, en contraste avec les innombrables signes linguistiques du tissu urbain, notamment les nombreuses enseignes du boulevard de la Liberté et des alentours du marché couvert.
Unité/ de, la de Peter Downsbrough
Droits réservés : JBG, Rennes Ville et Métropole
Sa sculpture fontaine en granit bleu de Lanhélin et marbre de Carrare est localisée au 22, rue Baudrairie. Composée d’une tête sculptée de muse reposant au milieu d’un bassin d’eau, elle est située à l’un des emplacements où, en 1720, l’incendie qui a ravagé une grande partie de la ville a été maîtrisé. En introduisant de l’eau à cet endroit, l’artiste rappelle de manière poétique les limites de l’incendie et son ampleur.
Une fontaine, de Claudio Parmiggiani
Droits réservés : Christophe Le Dévéhat, Rennes Ville et Métropole
Les quatre sculptures en granit, bronze et peinture automobile surprennent le regard des passants, place de Bretagne, depuis 2000. Ces œuvres, en résine à l’origine et aujourd’hui en bronze, sont moulées d’après deux œuvres de Christophe-Gabriel Allegrain (18ᵉ siècle) exposées au Musée du Louvre. Elles sont peintes d’une couleur empruntée à l’industrie automobile. Dans cet ancien espace de stationnement, ces sculptures ont été envisagées comme des accroches visuelles permettant à l’automobiliste de se repérer facilement. Ainsi, l’artiste a transformé des sculptures du classicisme français en signalétique de parking grâce à un décalage ludique.
Des baigneuses pas très académiques, de Gérard Collin-Thiébaut
Droits réservés : JBG, Rennes Ville et Métropole
On dit tantôt qu’elles relèvent du street art, du muralisme ou des arts urbains. Ces œuvres d’art sont présentes sur les murs de la ville.
La Ville de Rennes soutient les acteurs de la filière par le biais de subventions ou la mise à disposition de murs. Citons la biennale Teenage Kicks (lien externe), qui utilise notamment les murs longeant la ligne de chemin de fer, dans le quartier du Colombier. L’association le M.U.R de Rennes (lien externe), qui invite chaque mois un artiste à s’exprimer sur son espace de la rue Vasselot. L’association Asarue (lien externe), qui s’occupe de la gestion du Réseau urbain d’expression (RUE)…
Le soutien de la Ville peut aussi se traduire par la commande d’œuvres, comme Le Séquoia abrité habité, réalisé par WAR! rue de Saint-Malo, dans le cadre d’un appel à projets, en 2022.
Le street art est en plein essor à Rennes. Depuis 2002, la Ville de Rennes a engagé une réflexion auprès des graffeurs rennais pour recenser leurs besoins et permettre un accompagnement en ce sens. Depuis l’automne 2016, le dispositif Réseau urbain d’expression (RUE) :
Arnaud Loubry, Ville Rennes et Métropole
Droits réservés : L’art du vivant - Mathilda, de Mélissa Follet
Vous êtes une association ou entreprise à vocation culturelle ou artistique, vous êtes artiste du territoire ? Découvrez les dispositifs d'aide de Rennes Ville et Métropole et les …
La culture renforce la citoyenneté. C'est un moyen de créer des relations avec les autres. Chacun et chacune doit pouvoir exercer sa pratique, trouver des lieux, des formes d'expression et de …
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